Thèse soutenue

Protéase de Cryptococcus neoformans : rôle au cours de l'infection et intérêt comme biomarqueur d'évaluation pronostique

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Auteur / Autrice : Frédérique Vernel-Pauillac
Direction : Françoise Dromer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie. Microbiologie procaryote et eucaryote
Date : Soutenance le 08/11/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité Mycologie moléculaire (Paris)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Philippe Silar
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Dromer, Philippe Silar, Xavier Montagutelli, Patrice Le Pape, Fabienne Malagnac, Frédéric Tangy
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Montagutelli, Patrice Le Pape

Résumé

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La cryptococcose est une infection opportuniste grave, associée à un taux de mortalité élevé en dépit d’un traitement antifongique adéquat. Dans un modèle murin de cryptococcose disséminée, les souris survivantes à l'inoculation d'une dose habituellement mortelle de Cryptococcus neoformans (Cn) ont majoritairement développé une réponse humorale contre une aspartyl protéase (PEP1). Nous avons évalué si une vaccination avec rPep1 et/ou une sérothérapie avec des anticorps anti-PEP1 pouvaient modifier le cours de l'infection.Par comparaison à une mortalité de 100 % chez les témoins, la vaccination de souris avec la protéine recombinante rPep1 avant l'inoculation des Cn permettait de prolonger leur survie et de diminuer leur charge fongique. Le vaccin thérapeutique basé sur une seule injection de rPep1 chez des souris préalablement infectées a prolongé leur survie, avec un contrôle partiel à total de leur infection dans les tissus. Le traitement de souris avec 1 injection d’anti-PEP1 7 jours après inoculation des Cn a permis de prolonger leur survie (effet dépendant de la souche de Cn, de l’Acm testé, du moment et de la dose administrée) par rapport aux souris traitées avec un Acm non pertinent. Les différents anti-PEP1 testés reconnaissaient plusieurs épitopes, n'ont pas démontré de capacité opsonisantes mais ont pu influencer la croissance de C. neoformans. L'expression in vivo du gène PEP1 était différente selon la souche inoculée, quel que soit le stade de la maladie et nous avons prouvé que PEP1 était sécrété dans le compartiment extracellulaire en association avec le développement de l'infection, suggérant pour PEP1, un rôle de possible biomarqueur