La pensée en exil : François Fejtö, Emil Cioran, Czeslaw Milosz, et Sándor Márai
Auteur / Autrice : | Adam Balazs |
Direction : | Anne Kupiec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Soutenance le 17/11/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Laboratoire : Laboratoire de changement social et politique (Paris ; 2014-...) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Cingolani |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Gradvohl | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Vermeren, Stéphane Dufoix |
Mots clés
Résumé
L’exil, au XXe siècle, devient une véritable condition humaine. Il ne s’agit plus d’une peine réservée à certaines personnalités comme par le passé. Pourtant, l’état de l’art sur le sujet a tendance à omettre cette nouveauté et à confondre exil et émigration, cette dernière étant non pas condition, mais trajet, parcours, cheminement que l’on peut suivre sur une carte. La géographie demeure ainsi la métaphore d’une condition dont l’essence échappe en conséquence à l’analyse. C’est à travers les expériences respectives de quatre hommes de lettres d’Europe de l’Est que nous cherchons à contribuer à la recherche contemporaine sur l’exil. Exil et émigration vont souvent de pair. Les deux concepts étant distincts, ils forment un couple conceptuel. Il s’agit, à l’aide de ce couple conceptuel exil-émigration, de travailler les articulations entre géographie et condition et de dégager la pertinence contemporaine des expériences du XXe siècle : en quoi les expériences spécifiques à l’Europe de l’Est, dont la nostalgie de l’Europe centrale qui caractérise nos quatre hommes de lettres, permettent-elles de mieux comprendre nos questionnements actuels les plus urgents ?