Thèse soutenue

Détection et quantification d’acides nucléiques par l’intercalation de sondes électro-actives appliquée à l’intégration d’approches d’amplifications isothermes in vitro

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Auteur / Autrice : Alexandra Martin
Direction : Damien Marchal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie. Électrochimie moléculaire et biologique
Date : Soutenance le 19/10/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Électrochimie Moléculaire (Paris) (1997-....)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Damien Baigl
Examinateurs / Examinatrices : Damien Marchal, Damien Baigl, Stéphane Arbault, Thierry Livache, Christelle Hureau, Alain Pluquet
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphane Arbault, Thierry Livache

Résumé

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Détection et quantification d’acides nucléiques par l’intercalation de sondes électro-actives appliquée à l’intégration d’approches d’amplifications isothermes in vitro. Détecter et quantifier la présence d’agents pathogènes à travers leur ADN représente un enjeu majeur dans de nombreux secteurs comme l’analyse biomédicale, l’agroalimentaire ou l’environnement. La technique de PCR optique en temps réel, couplant la réaction d’amplification génique in vitro dite PCR à une détection par fluorescence constitue la méthode standard pour réaliser ces analyses. Cependant, elle nécessite l’utilisation d’un thermocycleur et l’intégration d’une instrumentation optique rendant l’équipement onéreux et encombrant. De plus, les échantillons troubles ou colorés ne peuvent pas être traités. Pour remédier aux problèmes posés par l’optique, une méthode de suivi électrochimique de la PCR au moyen de sondes électroactives interagissant préférentiellement avec l’ADN double-brin a été développée au LEM. Un démonstrateur préindustriel réalisé en partenariat avec la start-up Easy Life Science permet la parallélisation des mesures de PCR électrochimique en temps réel dans les 48 cellules d’un consommable. Dans ce travail, la problématique de la régulation thermique est adressée en remplaçant la PCR par deux méthodes d’amplifications isothermes de l’ADN. La première d’entre elles, la LAMP (Loop Mediated Isothermal Amplification), particulièrement efficace et spécifique, est combinée à une détection électrochimique via l’utilisation d’un panel de sondes redox afin d’obtenir des performances analytiques rivalisant avec les méthodes optiques standards. Une seconde approche d’amplification isotherme présentant un schéma réactionnel plus simple que la LAMP, basée sur le recyclage des produits d’une HCR (Hybridization Chain Reaction), est également proposée. Enfin, un nouveau consommable miniaturisé intégrant, à ce jour, cent cellules électrochimiques de faible volume (≤ μL) ainsi que le potentiostat dédié sont présentés. L’originalité de ce consommable repose sur son processus de fabrication à très bas coût n’utilisant que des empilements de supports sérigraphiés. Fonctionnel à température ambiante, l’objectif à terme sera de l’utiliser pour des réactions d’amplifications isothermes dites « digitalisées »