Thèse soutenue

Le libre parcours : présences du pittoresque dans les paysages aujourd'hui

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Auteur / Autrice : Philippe Hilaire
Direction : Jean-Patrice Courtois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire, histoire de l'art et archéologie. Histoire et sémiologie du texte et de l'image
Date : Soutenance le 22/09/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langue, littérature, image, civilisations et sciences humaines (domaines francophone et anglophone) (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Centre d'étude et de recherche interdisciplinaire de l'UFR LAC (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Nys
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Patrice Courtois, Philippe Nys, Yann Nussaume, Joëlle Le Marec, Jean-François Cottier, Bernard Lassus
Rapporteurs / Rapporteuses : Yann Nussaume, Joëlle Le Marec

Résumé

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Issu du monde de la pratique paysagère, je ne pouvais pas ignorer le mouvement dialectique qui s’établit entre l’expérience physique de l’espace et sa représentation. La recherche s’organise à propos d’espaces concrets et de propositions théoriques parfois extérieures au champ de la pratique paysagère. C’est à travers cette double composante que le paysage et sa représentation in situ : le jardin, ou ses représentations in visu seront explorés. L’approche qui, sans être culturaliste au sens que ce mot a pris dans le débat des idées contemporaines, n’en n’est pas moins articulée à une forte présence de la culture dans la compréhension des phénomènes liés au paysage. Cette position permet à la fois la critique d’un formalisme appuyé sur un « picturalisme » puissant, et d’un nouveau naturalisme à peine né et déjà académique qui en tente la critique sans y parvenir néanmoins puisqu’il tombe dans le même travers d’une forme toujours déclinée à partir d’un dogme – dans un cas géométrique et dans l’autre écologique – sans le plus souvent envisager la relation de l’application de ce dogme au lieu et aux corps qui l’habitent. L’entrée initiale par la catégorie du pittoresque n’est pas pour autant abandonnée. En effet, à notre insu le plus souvent, les caractères du pittoresque impriment en nous les fondements de notre jugement esthétique sur les représentations picturales ou jardinées de la nature. Des formes contemporaines du pittoresque sont alors décrites comme des opérateurs de nos pratiques vis-à-vis de l’espace. Aujourd’hui, c’est de nouveau ce lien entre expérience et représentation que je tente de mettre au jour pour faire apparaître ce que j’ai appelé le « libre parcours ».