Auteur / Autrice : | Manuela Mazzola |
Direction : | Laurie Laufer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie. Recherche en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance le 03/11/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Christian Hoffmann |
Examinateurs / Examinatrices : Monique David-Ménard, Coline Cardi, Natacha Vellut | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Vives, Sidi Askofaré |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En principe le droit traite les deux sexes à égalité tandis que les lieux communs mènent la pensée dans les impasses d’une paix portée par les femmes et de guerres portées par les hommes. De tout temps, la part de criminalité féminine est restée moindre que celle des hommes. Depuis des analyses croisées d’historiens, juristes, criminologues, sociologues, et psychologues, les chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis plus de vingt siècles. Aujourd’hui, l’augmentation des infractions féminines constitue un nouveau champ de recherches interdisciplinaires. Mieux interroger le malaise dans la civilisation d’une tendance actuelle à la violence féminine c’est rouvrir la boite à Pandore par ce thème ancestral de la femme criminelle. Sous cette empreinte féminine qui caractérise notre monde actuel, cette thèse nous engage sur les chemins d’une recherche en psychanalyse dans ses rapports au passage à l’acte depuis une pratique clinique en milieu carcéral. Position féminine n’étant pas à confondre avec la jouissance féminine, qu’est-ce que cette touche du réel du hors-la-loi vient-elle nous enseigner ? Devant l’échec du fantasme, les violences ne cessent pas d’échapper à la machine signifiante. A partir du développement de l’enseignement freudien et orientés par cette logique non œdipienne introduite par la théorie des jouissances lacanienne, nous interrogerons la mise en acte comme court-circuit de la réalité inconsciente.