Identification de gènes à contribution monogénique dans le diabète : Approches bio-informatiques
Auteur / Autrice : | Mathilde Daures |
Direction : | Cécile Julier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le diabète est un groupe de maladies caractérisées par l'altération de la régulation de la glycémie, dont les formes les plus fréquentes sont le diabète de type 1 (DT1) et le diabète de type 2. Les études génétiques ont permis d'identifier un grand nombre de variants associés au DT1, qui n'expliquent cependant qu'une partie de la composante génétique de cette maladie. Notre hypothèse est qu'une partie de cette « héritabilité manquante » pourrait être due à des gènes à contribution monogénique. Afin d'identifier ces formes monogéniques rares, la stratégie appliquée pour mon projet de thèse est d'étudier de façon systématique des individus sélectionnés en intégrant les résultats de séquençage d'exomes et d'analyse de liaison ainsi que les données cliniques disponibles afin d'identifier des gènes responsables de diabète. J'ai développé un outil informatique, distribué en open source, permettant l'analyse des données de séquençage d'exomes humains afin de faciliter l'identification des mutations et gènes responsables de maladies monogéniques : identifier des variants rares compatibles avec les modèles génétiques considérés, croiser cette liste avec des informations additionnelles issues de bases de données publiques et de données propres au laboratoire, calculer un score de priorisation pour chaque variant sélectionné, comparer les variants entre individus ou groupes d'individus. Nous avons appliqué ce programme aux données de séquençage d'exomes de 211 patients diabétiques sélectionnés. Ces analyses ont permis d'identifier des mutations causales dans plusieurs gènes déjà connus comme étant responsables de diabètes monogéniques ainsi que dans plusieurs nouveaux gènes.