Thèse soutenue

Recherche de biomarqueurs pharmacodynamiques dans des cellules mononucléées du sang périphérique, chez des patients atteints de cancers traités par sunitinib ou nivolumab : intérêt de l’approche kinomique

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Auteur / Autrice : Gaëlle Noé
Direction : Michel Vidal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacologie
Date : Soutenance le 30/11/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Médicament, toxicologie, chimie, imageries (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019)
Laboratoire : Synthèse et structure de molécules d'intérêt pharmacologique (Paris ; 1998-2018)
Jury : Président / Présidente : François Goldwasser
Examinateurs / Examinatrices : François Goldwasser, Alexandre Evrard, Christophe Tournigand, Benoit Blanchet, Gilles Favre
Rapporteur / Rapporteuse : Alexandre Evrard, Christophe Tournigand

Mots clés

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Résumé

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L'identification de biomarqueurs prédisant la réponse au traitement est essentielle en cancérologie. La recherche de tels marqueurs doit être simple et peu invasive pour le patient. Les cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP) constituent donc une matrice de choix. L'objectif de cette thèse a été d'évaluer les CMSP comme matrice biologique pour la recherche de biomarqueurs par approche kinomique chez des patients atteints de carcinome rénal métastatique (CCRm) ou de cancer bronchique non-à petites cellules (CBNPC), traités respectivement par sunitinib ou nivolumab. Chez 21 patients atteints de CCRm, le sunitinib et son métabolite actif inhibaient ex vivo de façon variable la majorité des tyrosine kinases. Les profils kinomiques étaient associés au score pronostic de Heng et au ratio J21/J0 de lymphocytes totaux après début de traitement. Chez 28 patients atteints CBNPC, deux populations distinctes ont été identifiées, après 15 jours de traitement par nivolumab, en fonction du profil kinomique des Sérine/Thréonine kinases. Ces deux profils étaient associés au ratio lymphocytaire CD4/CD8 à J15, traduisant ainsi l'impact du nivolumab sur ces sous-types lymphocytaires. Ce travail a permis de valider l'utilisation de CMSP pour la future recherche de biomarqueurs pharmacodynamiques par approche kinomique chez des patients traités par sunitinib ou nivolumab.