Thèse soutenue

« Une vie incomplète » : le cas particulier de la colonia Miguel Hidalgo, Ecatepec, État de México

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Auteur / Autrice : Erika Melina Araiza Diaz
Direction : María-Eugenia Cosío-Zavala
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 15/12/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre de recherche et de documentation sur les Amériques
Institut : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III)
Jury : Président / Présidente : Robin Cavagnoud
Examinateurs / Examinatrices : María-Eugenia Cosío-Zavala, Robin Cavagnoud, German Vazquez Sandrin, Sylvie Pédron-Colombani

Résumé

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“Une vie incomplète”: Le cas particulier de la colonia Miguel Hidalgo, Ecatepec, État de México Tout en défiant l’anthropologie classique, cette étude montre la manière selon laquelle les perspectives intimistes peuvent contribuer à la compréhension de phénomènes sociaux. Le point de départ est celui de l’histoire personnelle de l’auteure et la méthode employée implique la reconnaissance d’une problématique partagée avec l’altérité étudiée ici. Cependant, il ne s’agit pas d’un récit autobiographique mais bien d’une tentative de saisir dans le dialogue avec autrui des réponses à un avenir individuel et collectif. En cela, l’objectif est d’expliquer comment est-ce que les habitants d’un quartier défavorisé, comme celui de Miguel Hidalgo dans la périphérie de la Ville de Mexico, s’organisent pour faire face aux multiples infortunes qui mettent en péril leur vie dans le quotidien, et d’établir quels sont les différents facteurs qui interviennent dans le fait que certains individus parviennent à réaliser une trajectoire d’ascension sociale alors que d’autres non. Cette thèse décrit d’abord le mode selon lequel les habitants se sont organisés pour satisfaire leurs besoins de base et faire face à leur situation défavorable. Elle examine ensuite l’existence d’un modèle socioéconomique, étendu à la communauté, fondé sur la transformation de l’unité domestique dans une unité de production. Elle explore ensuite les possibilités qu’ont les habitants du quartier de Miguel Hidalgo d’accomplir une certaine ascension sociale grâce aux études. Elle montre aussi les modes selon lesquels les résidents de cette zone prétendent transformer la société, pour réaffirmer les liens communautaires ou bien pour construire de nouvelles identités. En conclusion, il est établi que, même quand dans une large mesure les jeunes ont été ceux qui ont impulsé la transformation et la dilution de la société, ce sont eux qui actuellement s’efforcent davantage à récupérer les valeurs communautaires et produire de nouvelles formes pour leur expression.