Thèse soutenue

Le mot quoi et ses équivalents arabes mā et māḏā dans les phrases interrogatives, percontatives, relatives et intégratives : Étude Contrastive

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Auteur / Autrice : Marwa Benshenshin
Direction : Florence LefeuvreJean-Patrick Guillaume
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 07/07/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : CLESTHIA (Paris)
Jury : Président / Présidente : Pierre Larrivée
Examinateurs / Examinatrices : Florence Lefeuvre, Jean-Patrick Guillaume, Pierre Larrivée, Joseph Dichy
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Larrivée, Joseph Dichy

Résumé

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Cette étude comparative porte sur les emplois interrogatif, percontatif, relatif (avec antécédent) et intégratif (sans antécédent) du pronom indéfini quoi en français et de ses équivalents mā et māḏā en langue arabe. Notre corpus est tiré de la littérature du XXe siècle, et plus particulièrement des romans et des pièces de théâtre de Margueritte Duras et de Marcel Pagnol pour le français, et de Naguib Mahfouz pour lʼarabe. Nous étudierons tout dʼabord les emplois de ces trois pronoms régis par leurs caractéristiques et leurs propriétés syntaxiques. Nous analysons le comportement syntaxique de mā et de māḏā dans leurs emplois interrogatifs en comparaison avec leur équivalent français quoi. Nous verrons notamment quʼil existe des points communs et des divergences entre les deux langues, plus particulièrement concernant leur autonomie syntaxique au niveau de leur position dans la phrase. Nous examinons également lʼemploi de quoi et de mā et māḏā dans la subordination, en tant que percontatifs, relatifs et intégratifs. Notre analyse montre que les différentes formes de la percontative sʼexpliquent par les caractéristiques propres aux trois pronoms. Pour les deux autres emplois, il existe des points de divergence entre mā et quoi, surtout au niveau de lʼantécédent utilisé pour le relatif. Quant à lʼemploi intégratif, mā, de par ses propriétés syntaxiques, admet plus de fonctions dans la phrase que son équivalent quoi.