Thèse soutenue

"Exister à bout de plume". Un recueil de nouvelles migrantes au prisme de l'anthropologie littéraire
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Auteur / Autrice : Aminata Aidara
Direction : Xavier GarnierRoberto Beneduce
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation françaises
Date : Soutenance le 16/06/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Università di Torino (Turin, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris)
Jury : Président / Présidente : Christiane Chaulet-Achour
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Garnier, Roberto Beneduce, Christiane Chaulet-Achour, Cecilia Pennacini
Rapporteurs / Rapporteuses : Christiane Chaulet-Achour, Cecilia Pennacini

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette recherche concerne le rapport à la lecture et à l’écriture d’une communauté de jeunes issus de l’immigration. L’hypothèse est que l’expression littéraire incarne un tiers espace d’expression culturelle, entre la famille et la société pour des jeunes dont la vie familiale est d’avantage traversée par l’Histoire et les questions mondiales le plus contemporaines. Au fil des représentations découlant d’un recueil de nouvelles qui a été créé ad hoc pour cette thèse, Exister à bout de plume. Nouvelles migrantes, est démontrée la façon dont l’écriture fictionnelle ou autobiographique symbolise une prise de parole importante permettant aux individus qui l’emploient d’avoir une meilleure conscience de soi. À travers une première partie dédiée à la recherche de terrain et l’autre se fondant sur l’analyse des entretiens et des nouvelles du recueil, ressort l’importance d’une visibilité pour les questionnements, problématiques, ressentis, espoirs et revendications des jeunes issus de l’immigration dans une époque où le modèle assimilationniste montre plus que jamais la saveur amère de ses fruits et les fractures sociétaires qu’il n’a pas pu empêcher de laisser se creuser. En mettant en avant des thèmes comme : la quête identitaire, les obstacles et l’ambition caractérisant leurs premiers pas dans la société, la recherche de légitimité et l’envie de raconter, directement ou pas, le parcours de leurs parents – ces jeunes écrivains amateurs se réapproprient activement leur bagage culturel et leur apparence. Ils s’engagent dans l’écriture pour que ça ne soit plus seulement l’apanage des voix littéraires dominantes. Pour qu’on prenne connaissance de leurs propres regards sur eux-mêmes, enfin sortis de la condition limitée d’objet d’étude sociologique ou anthropologique pour se faire sujets via l’écriture.