Écriture et pouvoir dans Moi Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère…
Auteur / Autrice : | Bahia Zemni |
Direction : | Claire Doquet-Lacoste |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 30/06/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : CLESTHIA (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Legallois |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Doquet-Lacoste, Dominique Legallois, Élisabeth Richard, Stéphane Bikialo, Ammar Azouzi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Élisabeth Richard, Stéphane Bikialo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Il est du rôle d’une discipline comme l’analyse du discours de revenir sur des textes, considérés dès lors comme discours, qui n’ont pas encore dévoilé leurs secrets et les enjeux qu’ils mettent sur le marché du sens. Nous avons cherché dans le cadre de cette recherche à démontrer le lien étroit entre le sujet du discours, en l’occurrence Pierre Rivière, le cadre familial dans lequel il a vécu et le cadre social qui l’a amené à commettre son triple assassinat. Comment le dire de Pierre Rivière est-il conçu pour argumenter en faveur d’un crime que le jeune paysan assume ? Quel rapport y a-t-il à établir alors entre le dire et les moyens linguistiques mis au service de ce dire lui-même ?Le dernier point sur lequel nous nous arrêtons est celui du pouvoir de l’écriture. L’écriture elle-même est un pouvoir dont jouit celui qui y recourt.Mots clésAnalyse du discours, arguments, discours, écriture, mémoire, prédiscours, texte, pouvoir, crime, société.