Les ruines dans le cinéma chinois contemporain
Auteur / Autrice : | Qi Li |
Direction : | Philippe Dubois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance le 01/02/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Schifano |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dubois, Laurence Schifano, Barbara Le Maître, Charles Tesson |
Mots clés
Résumé
L’image des ruines est quasi absente dans l’art traditionnel en Chine. Mais l’usine abandonnée et le bâtiment démoli sont régulièrement présents dans le cinéma chinois contemporain depuis la des années 90. À plusieurs reprises, Jia Zhang-ke s’est inspiré du champ de ruines tandis que Wang Bing a exprimé la nostalgie pour le vieux quartier à Shenyang dans une interview à propos d’À l’Ouest des rails. De leur côté, Wang Quan’an, Wang Chao, Lou Ye, Zhang Yang racontent souvent les histoires dans le contexte de la grande vague d’urbanisation du pays. L’image des ruines, comme symptôme, est surdéterminée dans leurs films.Ce travail tente d’analyser l’esthétique des ruines par la pensée de l’anachronisme. Dans l’image filmique, le champ de ruines et le chantier ne sont ni les simples fétiches intemporels, ni les simples chroniques figuratives. Ils sont des montages de temporalités différentes par lesquels on peut entrevoir l’écheveau de notions hétérogènes, des symptômes qui font apparaître le pouvoir impérial de la Chine ancienne, des désirs de la fuite hors du monde quotidien.