Auteur / Autrice : | Luigi Sala |
Direction : | Catherine Douzou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres Modernes |
Date : | Soutenance le 10/11/2016 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Interactions culturelles et discursives (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Elisa Bricco |
Examinateurs / Examinatrices : Elisa Bricco, Andrea Tagliapietra, Cristina Terrile, Frank La Brasca | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrea Tagliapietra, Anselm Jappe, Cristina Terrile |
Mots clés
Résumé
Analysant le fonctionnement général du capitalisme, ainsi que son rapport structurel avec les transformations paradigmatiques de la science, notre thèse démontre le rôle fondamental de la formation dans l’imposition, au niveau systémique, du capitalisme lui-même. La première partie, dédiée spécifiquement à l’analyse du roman de formation Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister de Goethe, met en évidence de quelle façon le capitalisme mystifie sa propre essence : l’inaccomplissement. Celui-ci n’apparaît donc pas comme un moment immédiat et intrinsèque du capitalisme, mais plutôt par l’intermédiaire de la formation : promettant l’accomplissement du sujet en apprentissage, la formation révèle en fait, à la fin du parcours formatif, l’inaccomplissement du sujet formé. Le capitalisme confirme ainsi interminablement, par la formation, sa propre essence