Auteur / Autrice : | Clémence Chaudron |
Direction : | Francesca Di Pietro, Karl Matthias Wantzen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l' Environnement |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Cités Territoires Environnement et Sociétés (Tours ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis François |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Martouzet, Hervé Daniel, Stéphane Cordeau, Sylvie Vanpeene-Bruhier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Machon, Thierry Dutoit |
Mots clés
Résumé
Les bords de route constituent un des principaux habitats herbacés et linéaires des paysages agricoles, ils jouent le rôle de refuge pour différentes espèces et constituent aussi un habitat favorable pour des espèces adventices jugées problématiques. L’objectif de cette thèse est de mesurer les effets de la structure du paysage et des pratiques de gestion sur la flore de l’interface route – champ cultivé. Nos résultats suggèrent que les communautés végétales de l’interface ont une réponse temporellement décalée vis-à-vis des changements paysagers. L’étude de la végétation exprimée et de la dispersion des graines montre que la fauche tardive n’est pas le levier de gestion optimal pour favoriser la diversité végétale du bord de route, et que les pratiques de fauche influencent aussi la flore de la bordure intérieure du champ. Afin de limiter les influences croisées des pratiques de gestion, nous suggérons des stratégies réfléchies à l’échelle de l’interface route – champ.