Les premiers ateliers à figures rouges en Italie du sud (440-375 av. J.-C.)
Auteur / Autrice : | Mathieu Scapin |
Direction : | Jean-Marc Luce |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Antiquité |
Date : | Soutenance le 16/12/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier de Cazanove |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Luce, François Lissarrague, Martine Denoyelle, Claude Pouzadoux, Pascale Jacquet-Rimassa | |
Rapporteur / Rapporteuse : Olivier de Cazanove, François Lissarrague |
Mots clés
Résumé
Les premiers peintres des vases à figures rouges ont été classés par A.D. Trendall entre 1938 et 1989. Ses recherches, associées à ceux des historiens et archéologues, constituent un remarquable outil d’analyse pour les historiens de l’art. Elles permettent d’appréhender d’un seul coup d’œil le corpus de vases italiotes collectés auprès des collections privées ou des musées. A la manière de J. BEAZLEY pour les vases attiques, A.D. TRENDALL s’est attaché à attribuer des vases anonymes et sans provenance à des peintres qu’il a lui–même nommé. Néanmoins, depuis plusieurs années, ses classements sont revus à la lumière de nouvelles découvertes et réattributions de chercheurs.Ce travail propose de revenir sur la création et le développement de ces premiers artisans en Italie du Sud entre la deuxième moitié du Ve s. et le premier quart du IVe s. av. J.-C.Le travail de réattribution des vases constitue un élément important de notre réflexion puisqu'il met à jour et affine le travail d'A.D. Trendall : il permet de comprendre dans quel contexte artistique sont apparus ces ateliers de production.Puis l'étude des lieux et contextes de découvertes permet d'apporter un éclairage supplémentaire, en observant les associations de peintres et d'ateliers dans les tombes.