Thèse soutenue

La réception du culte de Mithra en Italie et dans les provinces occidentales de l’Empire romain (Ier – IVe siècle)
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Auteur / Autrice : Philippe Roy
Direction : Laurent Bricault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Antiquité
Date : Soutenance le 01/10/2016
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur la réception de l'Antiquité : sources, mémoire, enjeux (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Giulia Sfameni Gasparro
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Bricault, Jaime Alvar, Françoise Van Haeperen, Corinne Bonnet
Rapporteurs / Rapporteuses : Jaime Alvar, Françoise Van Haeperen

Mots clés

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Résumé

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Le culte de Mithra a achevé de s’installer dans l’Empire romain au IIIe siècle. Il a prospéré dans une période de mutation des pratiques religieuses. En dispensant par initiation un accès à ses rites, en appliquant des épreuves théâtralisées de progression, en imposant le secret et en provoquant une expérience relationnelle avec son dieu, sa proposition religieuse s’inscrivait dans la phénoménologie des mystères antiques. Mithra a été reçu en territoire romain et dans les provinces occidentales de l’Empire par des hommes d’horizons géographiques et ethniques variés, mais réunis par des caractères communs quant à leur niveau social et culturel. Les mobiles qui les ont attiré ont pu être l’attrait d’un réseau communautaire, la recherche d’une valorisation existentielle dans ce réseau interactif, l’accès à une initiation spirituelle dans un contexte culturel avancé ou peut-être la curiosité. Les expressions initiatiques transcrites par les mithraea symbolisent la libération de l’individu dans le monde, sans prôner de remise en question de la structure sociale. Même s’il est demeuré au rang des cultes privés ou étrangers dans le système impérial, avec un dieu d’origine orientale, mais plutôt mis en scène sous une forme orientalisée, avec une structure mystérique grecque et une éthique stoïcienne, il résulte de cette recherche qu’on doit considérer le culte de Mithra en Occident sous l’angle réceptif d’un culte romain, mais avec déjà, dans cette époque de transformation une forte propension à l’universalité.