Thèse soutenue

Ciné-mythe : analyse de l'expression contemporaine du mythe dans l'audiovisuel
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Miguel Federico Rubio Marin
Direction : Gilles Méthel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études audiovisuelles
Date : Soutenance le 27/09/2016
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Olivier Lussac
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Méthel, Olivier Lussac, Alain Lioret, Bérénice Bonhomme
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Lussac, Alain Lioret

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail étudie les rapports que les mythes (considérés du point de vue de la psychologie analytique) entretiennent avec le cinéma et la vidéo, supports devenus, grâce à leurs caractéristiques techniques, discursives et esthétiques propres, des moyens idéaux à l’expression moderne du mythe, lui apportant en même temps de nouvelles possibilités de construction ainsi que des dynamiques nouvelles. En comparant d’une part, la conception du mythe chez Carl Gustav Jung, Joseph Campbell et autres auteurs, et d’autre part, les techniques et structures cinématographiques, on montre que le mythe continue de se produire de nos jours au sein de notre société tout en se métamorphosant et en se nourrissant des possibilités qu’offre le cinéma. Les outils et techniques cinématographiques, de par leurs caractéristiques, amplifient les traits caractéristiques fondamentaux du mythe, donnant lieu à des dynamiques particulières entre cinéma et mythe. Les médias audiovisuels diffusent un nombre important de productions que l’on appellera ici cinéma-mythe. Par la comparaison parallèle de la structure cinématographique et les techniques audiovisuelles d’une part, et de la structure du monomythe (Campbell) d’autre part, il est montré que les caractéristiques inhérentes au cinéma et à la vidéo rendent ceux-ci des moyens idéaux à l’élaboration du mythe. Le schéma narratif du mythe, selon Jung et Campbell, s’exprime essentiellement au travers du signe, qui fuit la pure appréhension intellectuelle. Ce sont les rapports entre les signes qui déterminent le discours et le message du mythe.