Quand l'Amérique collectionnait des cloîtres gothiques : les ensembles de Trie-sur-Baïse, Bonnefont-en-Comminges et Montréjeau
Auteur / Autrice : | Céline Brugeat |
Direction : | Nelly Pousthomis-Dalle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 18/06/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Géraldine Mallet |
Examinateurs / Examinatrices : Nelly Pousthomis-Dalle, Sheila Bonde, Gerardo Boto Varela, Pierre-Yves Le Pogam, Jean Nayrolles | |
Rapporteur / Rapporteuse : Géraldine Mallet, Sheila Bonde |
Mots clés
Résumé
Trois cloîtres attribués aux couvents de ''Trie-sur-Baïse'', ''Bonnefont-en-Comminges'' (aux Cloisters, New York) et ''Montréjeau'' (Paradise Island, Bahamas) furent remontés outre-Atlantique au cours du XXe siècle. L'installation moderne de tels monuments en Amérique nous incitent à nous intéresser à ce goût, exprimé dés le début du XXe siècle, pour l’architecture médiévale. Selon les premières attributions, les pierres proviendraient d'abbayes des Pyrénées centrales, dont les vestiges furent dispersés au cours de l'Histoire. Les troubles des guerres de Religion, l’abandon progressif des établissements par les communautés religieuses, l’aliénation de leur temporel pendant la Révolution portèrent un coup sévère à l’intégrité des bâtiments monastiques ; mais, de la période post-révolutionnaire jusqu’au début du XXe siècle, ce sont bien les discrètes transactions entre particuliers et antiquaires, qui firent disparaître de la mémoire collective l’origine même des pierres, particulièrement celles des cloîtres en marbre, convoitées pour leur décor. Identifier leur provenance fut l'enjeu majeur de cette étude. Ces marbres sculptés présentent un programme iconographique riche et varié : les ensembles de ''Bonnefont-en-Comminges'' et de ''Montréjeau'' proposent un décor de feuillage stylisé tandis que celui de ''Trie-sur-Baïse'' expose des scènes figurées originales. Mener une analyse de ces sculptures a permis de les restituer dans leur contexte architectural originel.