Essais sur la productivité et les distortions
Auteur / Autrice : | Kun Li |
Direction : | Christian Hellwig |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 28/09/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Toulouse Sciences Économiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TSE-R (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ma dissertation utilise des outils théoriques et des méthodes empiriques pour aborder des questions de fond dans l'intersection de la macroéconomie et de l'organisation industrielle. En particulier, mes recherches mettent l'accent sur la compréhension des forces sous-jacentes qui déterminent l'efficacité et les distorsions. Tout d'abord, je demande que, dans quelle mesure et par quel canal la privatisation a contribué à la croissance rapide du PIB et de la PTF dans le secteur manufacturier chinois. La privatisation, comme beaucoup d'autres politiques industrielles, affecte la production et la productivité des entreprises par un effet direct sur la productivité et un effet indirect sur l'allocation des ressources. Comprendre les conséquences de la privatisation à la fois sur la productivité et sur l'efficacité de l'allocation est crucial pour l'évaluation des politiques et les réformes ultérieures. Pour ce faire, je développe d'abord une méthode pour identifier séparément la productivité et identifier les fausses affectations. Ceci associe deux littératures distinctes. L'une est la littérature macro sur la mauvaise affectation qui utilise des cales ou des distorsions pour mesurer l'écart par rapport à l'échelle optimale de l'entreprise. L'autre est la littérature empirique des IO pour estimer la fonction de production en utilisant les entrées et sorties, ainsi que les choix optimaux de l'entreprise. Je augmente le cadre d'estimation de la fonction de production empirique en introduisant des quartiers entre les revenus marginaux et les coûts marginaux en tant que variable supplémentaire non observée qui fausse la production des entreprises en dehors de leurs choix d'entrée optimale. Et je montre que comment identifier et estimer la productivité, les distorsions et les paramètres dans la fonction de production. J'estime ensuite les effets de productivité et de distorsion de la privatisation. Enfin, je propose une méthode de décomposition pour la croissance globale de la productivité pour expliquer explicitement l'effet direct de la privatisation. Deuxièmement, j'ai discuté des frictions du marché, en particulier des frictions de recherche et d'information qui empêchent des allocations efficaces sur les marchés du travail. Au chapitre deux, nous développons un modèle de recherche dirigé pour étudier les transitions des travailleurs entre les emplois sur le marché du travail français. En particulier, le modèle que nous considérons permet aux travailleurs d'avoir des informations incomplètes sur les caractéristiques commercialisables (types) de l'autre au point où ils prennent leurs décisions de recherche. La théorie fournit une série de prédictions vérifiables sur la relation entre le salaire qu'un travailleur reçoit au travail qu'il a quitté et le salaire qu'il obtient à son prochain emploi. Le document utilise ensuite les données de l'ensemble de données DADS français pour étudier les transitions sur différents marchés du travail en France en 2007 et compare ces transitions à celles prédites par la théorie. Nous constatons que les marchés du travail pour les travailleurs qualifiés et les travailleurs industriels appuient davantage notre modèle. Troisièmement, j'explore le retour de la productivité et des distorsions dans le monde scientifique. Dans le chapitre trois, nous testons l'hypothèse nulle selon laquelle le nombre de citations fournit une mesure impartiale de la valeur scientifique d'un article. Pour ce faire, nous exploitons un choc qui est exogène à la valeur scientifique d'un document, à savoir le délai de fin de la rédaction de collègues d'auteurs d'un article. Nous montrons qu'au cours du rendez-vous d'un éditeur, les taux de citations de ses articles dans le journal qu'elle édite augmentent de 23 points de pourcentage. La citation premium s'efface lorsque l'éditeur démissionne.