Sélection sexuelle, sélection sociale et qualité individuelle : déterminisme et valeur sélective de l'ornementation chez une espèce monomorphique, le manchot royal (Aptenodytes patagonicus)
Auteur / Autrice : | Quentin Schull |
Direction : | Jean-Patrice Robin, Pierre Bize |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecologie-éthologie |
Date : | Soutenance le 21/10/2016 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Étienne Challet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Patrice Robin, Pierre Bize, Étienne Challet, Claire Doutrelant, Geoffrey Edward Hill, Thierry Boulinier, Vincent Alexandre Vasudev Viblanc | |
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Doutrelant, Geoffrey Edward Hill |
Résumé
Depuis 157 ans et la publication originelle de la théorie de l’évolution par sélection naturelle de Charles Darwin, ce concept n’a cessé d’évoluer. Un principe fondamental suggère que des traits handicapants aient évolués dans la mesure où ils informent de manière honnête les congénères sur la qualité intrinsèque du porteur. Le manchot royal est un modèle exceptionnel permettant de tester la valeur sélective de ce signal dans un contexte sexuel et social (non-reproductif). Mes résultats suggèrent que l’apparition et le maintien de certains de ces traits au cours de l’évolution se sont opérés sous l’influence de la sélection sexuelle et d’un choix mutuel du partenaire, tandis que d’autre, non contraint par la condition fluctuante de l’individu, aurait évolué sous l’influence de la sélection sociale. Ce travail de recherche participe à la compréhension des mécanismes impliqués dans l’évolution de signaux coûteux, et à la nature des bénéfices ultimes que ces traits procurent.