Impact de l'aéroport Rafic Hariri sur la qualité de l'air de Beyrouth : mesure de modélisation des COVs et NO2
Auteur / Autrice : | Tharwat Mokalled |
Direction : | Stéphane Le Calvé, Jocelyne Adjizian-Gérard, Maher Abboud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie analytique |
Date : | Soutenance le 23/09/2016 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université Saint-Joseph (Beyrouth) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Chimie et Procédés pour l'Energie, l'Environnement et la Santé (Strasbourg ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Petitprez |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Maignant | |
Rapporteur / Rapporteuse : Denis Petitprez, Ghaleb Faour |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse étudie l’impact de l’Aéroport international de Beyrouth sur la qualité de l’air de Beyrouth et ses banlieues par mesures et modélisation des COVs et NO2. Il s’agit de la première étude qui identifie les signatures des émissions (COVs) issues des avions sous opération réelle. Grâce aux signatures détectées lors de 4 campagnes réalisées, nous constatons que l’aéroport a un impact sur la qualité de l’air de son voisinage, la zone côtière (trajectoire d’atterrissage), et les zones montagneuses. Ces résultats sont confirmés via le modèle ADMS-Airport, utilisé pour la première fois au Moyen-Orient et validé pour les conditions libanaises (r = 0.86). Par ailleurs, les concentrations de 47 COVs ont été mesurées pour la première fois à l'intérieur d’un bâtiment de l'aéroport. Les teneurs en COVs qui sont corrélées au nombre d’avions sont en dessous des valeurs seuils sauf pour l'acroléine alors que la celle de NO2 peut constituer un danger pour la santé.