Auteur / Autrice : | Émilie François-Lopez |
Direction : | Barbara Ernst |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 23/09/2016 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Bernet |
Examinateurs / Examinatrices : Régis Gougeon, Stéphane Vuilleumier, Christine Dumas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Bernet, Emmanuel Guedon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans un contexte de transition énergétique, ce travail de recherche s’inscrit dans la dynamiqued’explorer la potentialité de nouvelles biomasses pour la production d’un vecteur énergétique propre,l’hydrogène (H2). Au cours de cette thèse, un procédé de production d’H2 par fermentation endogèneet sans dépense énergétique supplémentaire, a été élaboré à partir de biomasses viticoles, etl’influence de paramètres opératoires a été testée. Enfin, le type de biomasses influe sur laproduction d’H2, non seulement par sa composition biochimique, mais aussi par leur microfloreendogène qui oriente le métabolisme. La microflore endogène responsable de la production d’H2 àpartir de ‘bourbes’ (50 ± 6 L/Lbourbes avec un rendement de 2,0 ± 0,2 mol/mol) appartient à la familleClostridiaceae et est associée aux voies acétate/butyrate, alors que celle des ‘marcs’ (20 ± 4L/kgmarcs avec un rendement de 1,3 ± 0,3 mol/mol) appartient aux Enterobacteriaceae et estassociée aux voies acétate/éthanol.