Autour de Jacques Derrida : l'écriture entre vol et circoncision
Auteur / Autrice : | Mehmet Mansur |
Direction : | Gérard Bensussan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 12/09/2016 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Lèbre |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Nancy, Joseph Cohen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Lèbre, Orietta Ombrosi |
Mots clés
Résumé
Au commencement il y a la circoncision « du » commencement (La dissémination). La cicatrice vient en place de ce qui est volé (Marges) — le prépuce (Circonfession), le corps (La Parole Soufflée), la langue (Monolinguisme de l’autre, Béliers, Schibboleth) —, se donne comme le lieu même où bat l’opération de la coupure et comme celui du voleur (dieu, la mère, le théologiciel) qui effectue une telle opération. Les effets d’un passé qui a eu lieu sans avoir eu lieu, qui ne passe pas et qui est « instantanément » appellé par l’imminence de la mort de l’autre (celle de la mère dans Circonfession), reviennent sur la marque que le « moi « sans » moi » (Parages) porte depuis avant qu’il ne sache qu’il la porte. Notre thèse se concentre sur ces effets qui coupent le moi — à la lettre de son corps — de toute destination, de tout avenir prévisible, et ainsi constituent le moi comme l’éthique, à travers les questions de la culpabilité, du pardon, de la conversion « et » de l’écriture.