Jacques Derrida et le problème de la technique
Auteur / Autrice : | Tacettin Ertuğrul |
Direction : | Jacob Rogozinski, Melih Başaran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 26/09/2016 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Galatasaray üniversitesi (Istanbul) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : François-David Sebbah |
Examinateurs / Examinatrices : Nami Başer, Besim Fatih Dellaloglu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : François-David Sebbah, Jérôme Lèbre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La tâche de notre travail est de penser la question de la technique dans sa relation profonde et complexe avec celle de l’écriture chez Derrida. Les quasi-concepts du pharmakon et du supplément nous permettent de dire que la technique est pharmaco-supplémentaire. Mais il faut avancer et dire que l’archi-technicité est déjà la techno-graphie pharmaco-supplémentaire. L’œuvre de Derrida nous permet aussi de penser les télétechnologies à partir de l’écriture qui est déjà télé-technique. Les télétechnologies vont bien au delà d’une certaine conception courante de « média » ou de « télécommunication», car le concept de télé-technique atteint le coeur du mouvement de la différance. Il faut penser la télé-technique avec l’extériorisation, l’ex-appropriation, la trace, l’archive etc. Et dans le coeur de la différance, l’itération comme répétition en différence nous pousse à penser d’une nouvelle manière le même ou l’autos. Le même n’est pas stable, toujours en distance à soi-même et ouvert à l’autre. Il faudrait chercher l’archi-technicité dans cette ouverture à l’autre qui est liée à l’itérabilité différancielle. Une technicité comme ouverture à l’incalculable.