Thèse soutenue

La question du travail salarié dans la pensée de Karl Marx

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Auteur / Autrice : Malao Kante
Direction : Franck Fischbach
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 29/09/2016
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Roland Pfefferkorn
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Salem, Jean-Christophe Goddard

Résumé

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Notre travail porte sur la question du travail salarié dans la pensée de Marx. Il ne s’agit pas donc ici de faire une étude « exhaustive » de l’œuvre de ce dernier. C’est pourquoi, nous avons essayé de faire le nécessaire pour bien cadrer voire pour bien circonscrire le champ de notre réflexion. Toutefois, le choix de ce sujet n’est pas un hasard car d’une part, le travail occupe une place centrale dans l’œuvre (à la fois philosophique et économique) de Marx, et d’autre part, les nombreuses interprétations (parmi les « détracteurs » ou les « continuateurs ») ont fini par faire de cette notion du travail (chez Marx) un sujet controversé. C’est ainsi que nous avons, à notre niveau, tenté de poser le débat afin d’apporter notre contribution le plus objectivement possible (mais surtout d’analyser cette pensée à partir de Marx d’abord). Cette réflexion nous a aussi permis, à l’occasion, d’élaborer la position de Marx sur le travail dans un contexte de capitalisme « universel ou mondialisé ». Cela dit, le concept de travail (comme la plupart des concepts marxiens) a évolué avec la pensée de Marx. Ainsi, si parfois, certaines positions peuvent paraître très ambigües, il reste clair que l’analyse du travail dans la société capitaliste, est le fondement même de toute critique marxienne du mode de production bourgeois. Selon Marx le travail salarié est à l’origine de la misère sociale et de toutes les formes d’aliénations : capitalistes comme ouvriers en sont victimes.