Explorer la faille : Identité et narration dans l'œuvre de William Faulkner
Auteur / Autrice : | Stéphanie Eyrolles |
Direction : | Jacques Pothier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance le 05/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Guyancourt, Yvelines ; 1998-....) - Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines / CHCSC |
établissement de préparation de la thèse : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Claude Romano |
Examinateurs / Examinatrices : Paule Lévy | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ineke Bockting, Aurélie Guillain |
Mots clés
Résumé
Ce travail présente la manière dont William Faulkner réfléchit la fonction identitaire de la narration dans plusieurs de ses romans : The Sound and the Fury, As I lay Dying, Light in August, Absalom, Absalom! et Requiem for a Nun. L’appartenance des personnages du corpus au Sud des États-Unis exacerbe leur faille constitutive, qu’ils cherchent alors à compenser par la médiation du récit. Cette thèse étudie, à travers le prisme de la théorie de la mimèsis de Paul Ricœur, comment ces personnages configurent leur temps vécu et se projettent mimétiquement dans leur récit afin de procéder à une herméneutique de soi et atteindre ainsi l’appropriation de soi qu’ils recherchent. Cependant, les narrateurs sont tous saisis d’un élan déconstructeur qui met en lumière l’irrésolution du langage grâce auquel ils essayent de se créer une identité de substitution. Ils prennent alors conscience que le langage se dissémine et que la présence qu’ils tentent de faire advenir se dérobe dès qu’elle apparaît.