Etude et contrôle des propriétés interfaciales de multicouches magnétiques pour l'observation de skyrmions à température ambiante
Auteur / Autrice : | Constance Moreau-Luchaire |
Direction : | Vincent Cros |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 21/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Albert Fert (Palaiseau, Essonne ; 1995-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Lecoeur |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Cros, Philippe Lecoeur, Stefania Pizzini, Del Atkinson, Christoforos Moutafis, Thomas Hauet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stefania Pizzini, Del Atkinson |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans cette thèse, nous montrons que nous avons réussi à observer des skyrmions isolés sub-100nm dans des échantillons Ir|Co|Pt. Ces observations ont été faites via deux techniques différentes : le STXM (technique synchrotron qui permet d’imager l’aimantation hors du plan de l’échantillon) et le MFM (technique de laboratoire qui permet d’imager le gradient de l’aimantation). Nous avons également montré que nous les avions observés à la fois dans les films étendus ainsi que dans des nanostructures (nanodisques de diamètre entre 200 nm et 1 μm, ainsi que les bandes dont la largeur varie de 400 nm à 1 μm). Nous avons également développé deux approches différentes pour estimer l’amplitude DMI dans les échantillons. La première est basée sur la périodicité des domaines dans les échantillons après désaimantation. La deuxième technique est basée sur l’évolution de la taille des skyrmions avec un champ magnétique appliqué hors-plan. Pour la nécessité des simulations micromagnétiques, nous avons également essayé de déterminer l’échange de nos échantillons. Avec cette valeur, le DMI trouvé dans nos échantillons est d’environ 2 mJ/m². Nous avons effectué une étude systématique sur des échantillons avec variation de différents paramètres: nombre de répétitions de la tricouche principale, épaisseur du Co, épaisseur du Pt, épaisseur de l’Ir, composition des couches d’Ir avec W ou AlOx. Nous avons montré que pour tous les systèmes, nous avons pu observer des skyrmions stabilisés à température ambiante grâce au MFM. Nous avons également observé que la densité des skyrmions diminue avec l’augmentation de l’anisotropie effective.