Thèse soutenue

Deux contributions à l'analyse géométrique de données : approximation de structures filamentaires et stabilité des approches fonctionnelles pour la comparaison de formes

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Auteur / Autrice : Ruqi Huang
Direction : Frédéric Chazal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 14/12/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut national de recherche en informatique et en automatique (France). Unité de recherche (Saclay, Ile-de-France)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Tamy Boubekeur
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Chazal, Tamy Boubekeur, Pierre Alliez, Yusu Wang, Maks Ovsjanikov, Pooran Memari, Boris Thibert, Xavier Goaoc
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Alliez, Yusu Wang

Résumé

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En ce moment même, d'énormes quantités de données sont générées, collectées et analysées. Dans de nombreux cas, ces données sont échantillonnées sur des objets à la structure géométrique particulière. De tels objets apparaissent fréquemment dans notre vie quotidienne. Utiliser ce genre de données pour inférer la structure géométrique de tels objets est souvent ardue. Cette tâche est rendue plus difficile encore si les objets sous-jacents sont abstraits ou encore de grande dimension. Dans cette thèse, nous nous intéressons à deux problèmes concernant l'analyse géométrique de données. Dans un premier temps, nous nous penchons sur l'inférence de la métrique de structures filamentaires. En supposant que ces structures sont des espaces métriques proches d'un graphe métrique nous proposons une méthode, combinant les graphes de Reeb et l'algorithme Mapper, pour approximer la structure filamentaire via un graphe de Reeb. Notre méthode peut de plus être facilement implémentée et permet de visualiser simplement le résultat. Nous nous concentrons ensuite sur le problème de la comparaison de formes. Nous étudions un ensemble de méthodes récentes et prometteuses pour la comparaison de formes qui utilisent la notion de carte fonctionnelles. Nos résultats théoriques montrent que ces approches sont stables et peuvent être utilisées dans un contexte plus général que la comparaison de formes comme la comparaison de variétés Riemanniennes de grande dimension. Enfin, en nous basant sur notre analyse théorique, nous proposons une généralisation des cartes fonctionnelles aux nuages de points. Bien que cette généralisation ne bénéficie par des garanties théoriques, elle permet d'étendre le champ d'application des méthodes basées sur les cartes fonctionnelles.