Déterminants biomécanique, physiologique et modélisation physique de la performance en badminton
Auteur / Autrice : | Michael Phomsoupha |
Direction : | Guillaume Laffaye |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport et du mouvement humain |
Date : | Soutenance le 24/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Clanet |
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Laffaye, Christophe Clanet, Julien Morlier, Benoit Bideau, Floren Colloud | |
Rapporteur / Rapporteuse : Julien Morlier, Benoit Bideau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Tout comme l’entraînement, la recherche en science du sport est un facteur déterminant de la performance sportive. À travers l’étude d’une activité physique intermittente, le badminton, le prisme des concepts biomécaniques, physiologiques et physiques convergent vers une approche pluridisciplinaire des déterminants de la performance sportive. Ainsi, l’objectif de l’ensemble de ce travail doctoral est, à la fois, la prédiction de la performance en badminton et la compréhension des mécanismes de production d’une vitesse de volant proche des 500 km/h. Les réponses physiologiques et neuromusculaires ont permis la mise en place d’un test discriminant spécifique, prédictif du niveau d’expertise, et proche des situations écologiques d’un match. Paradoxalement, les causes des mécanismes neurophysiologiques liés à la fatigue induite lors d’un match prolongé restent toutefois inconnues. Il apparaît primordial d’approfondir les dits mécanismes vraisemblablement à l’origine de la diminution de la performance sportive. Les évolutions des observables de match, de la force maximale et de la puissance des membres supérieurs et inférieurs convergent vers une diminution progressive au cours de la pratique. Corollairement, la compréhension des mécanismes d’optimisation de la vitesse du volant a permis de mettre en exergue des principes biomécaniques et physiques déterminant lors de la prédiction d’une grande vitesse de volant lors d’une performance maximale. En effet, les principes d’adjonction des segments et d’étirement-renvoi influencent largement la vitesse de la main. En complément, le principe de bras de levier et l’effet élastique de la raquette permettent également d’accroître la vitesse de la raquette. Enfin, la conservation de la quantité de mouvement et le coefficient de restitution contribuent finalement à la vitesse du volant.