Traitement cognitif d'une tâche prioritaire. Déterminants et influences de l'inhibition d'un processus concurrent non prioritaire
Auteur / Autrice : | Stéphane Ibrahime |
Direction : | François Maquestiaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport et du mouvement humain |
Date : | Soutenance le 07/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Laffaye |
Examinateurs / Examinatrices : François Maquestiaux, Guillaume Laffaye, Nicolas Benguigui, Cédric Bouquet, Sébastien Marti, André Didierjean | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Benguigui, Cédric Bouquet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Alors que le traitement de nombreuses tâches ordinaires (e.g., parler à son passager, répondre à un e-mail) est en cours, l'apparition d'un stimulus important (e.g., le klaxon d'un voiture) peut nécessiter un traitement prioritaire. Paradoxalement, l'investigation de ce constat dans le champs de la psychologie expérimentale ne rend compte que très rarement compte de la possibilité d'interrompre une action en cours en vue de donner la priorité à une autre réponse motrice. Il apparait donc heuristique d'approfondir les limites et les effets de cette possibilité relativement répandue d'un point de vue écologique. Pour ce faire, nous avons articulé les problématiques inhérentes à l'interférence en double tâche et à l'inhibition motrice afin de mettre au point une série de quatre volets expérimentaux lors desquels la possibilité d'interrompre une réponse non prioritaire en vue de donner la priorité à une autre réponse motrice fut systématiquement donnée aux participants. L'ensemble des résultats convergent vers une diminution de la probabilité d'interruption de la réponse motrice non prioritaire lorsque le stimulus prioritaire apparaît tardivement et peu fréquemment. De plus, le caractère prioritaire d'une tâche motrice ne semble pas constituer un paramètre suffisant permettant d'isoler les processus correspondants de ralentissement. Corollairement, l'interruption de la réponse motrice non prioritaire ne semble pas non plus totalement prémunir le traitement de la tâche prioritaire de ralentissement notamment lorsqu'il n'est pas possible de prédire avec certitude l'apparition du stimulus correspondant.