Thèse soutenue

Ca2+ manutention dans un model de souris de CPVT

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Auteur / Autrice : YueYi Wang
Direction : Ana-María Gómez García
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie
Date : Soutenance le 07/07/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Signalisation et physiopathologie cardiovasculaire (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2006-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Christian Poüs
Examinateurs / Examinatrices : Ana-María Gómez García, Flavien Charpentier, Esther Zorio
Rapporteurs / Rapporteuses : Matteo Mangoni, Marcel Egger

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le canal calcique de libération du Ca2+, appelé récepteur à la ryanodine (RyR) est localisé dans la membrane du réticulum sarcoplasmique des cardiomyocytes, en incluant ceux du pacemaker, et a un rôle important dans le couplage excitation contraction et la génération du rythme cardiaque. Des mutations dans leur gène sont responsables de la tachycardie catécholergique (CPVT), qui est une maladie létale, manifestée par des syncopes ou mort subite lors de stress émotionnel ou physique. Au repos, ces patients ont un électrocardiogramme normal, mais une tendance plus importante à la bradycardie.Nos collaborateurs ont identifié la mutation RyR2R420Q dans une famille espagnole atteinte de CPVT. Nous avons construit une souris portant cette mutation et étudié l’activité du nœud sinoatrial (NSA, pacemaker principale) afin d’élucider les mécanismes.Nous avons trouvé que les cellules du NSA présentent une activité spontanée plus lente que les souris sauvages (WT). Dans la cellule in situ, on peut étudier l’activité des RyRs par l’analyse des « sparks » Ca2+, qui sont des évenements élémentaires produits par l’activation d’un cluster des RyRs. Nos analyses en microscopie confocale sur des NSA disséquées on montré que la fréquence des sparks Ca2+ était légèrement augmentée. Par contre, la longueur de ces sparks est fortement prolongée dans les cellules KI. Ceci produit une libération plus importante de Ca2+ pendant la diastole dans les cellules KI qui réduit l’automatisme, en réduisant la charge en Ca2+ du réticulum sarcoplasmique et en inactivant le courant calcique type L. Donc les thérapies en étude qi favoriseraient la stabilisation du RyR2 en état fermé pourraient ne pas Être efficaces, et il faudra plutôt essayer des thérapies qui faciliteraient la fermeture du canal, une fois il est ouvert.