Thèse soutenue

Les Microalgues : nouvelles usines cellulaires pour la production de glycoprotéines recombinantes à intérêt thérapeutique

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Auteur / Autrice : Gaëtan Vanier
Direction : Muriel Bardor
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Rouen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de glycobiologie et matrice extracellulaire végétale (Mont Saint-Aignan (Seine-Maritime)2009-....)
Jury : Président / Présidente : Maité Montéro-Hadjadje
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Ronin, Gilles Peltier

Mots clés

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Résumé

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Les microalgues sont couramment utilisées pour la production de compléments alimentaires tels que la Spiruline. Récemment, quelques espèces de microalgues ont été étudiées comme potentielle plateforme de production de biomédicaments. Dans ce contexte biotechnologique, les microalgues sont attrayantes dans la mesure où leur culture est facile, rapide, bon marché et adaptable sans trop de difficulté à la production à grande échelle. De plus, certaines microalgues sont des organismes reconnus comme GRAS (Generally Recognized As Safe). Cependant, avant de pouvoir envisager toute utilisation industrielle des microalgues pour la production de biomédicaments, certains problèmes doiveny être résolus, parmi lesquels les modifications post-traductionnelles. Parmi ces modifications, la N-glycosylation est un des attributs critiques pour les biomédicaments, car la plupart des biomédicaments sont en réalité des glycoprotéines. Dans le cadre de nos travaux, deux microalgues modèles Phaeodactylum tricornutum et Chlamydomonas reinhardtii ont été transformées pour produire deux glycoprotéines thérapeutiques, à savoir un anticorps monoclonal (mAb) et l'érythropoïétine, respectivement. Ces deux glycoprotéines ont été caractérisées biochimiquement par une approche de glycoprotéomique couplée à la spectrométrie de masse afin d'évaluer les différences retrouvées sur leurs motifs glycanniques en comparaison avec ceux retrouvés chez l'humain. De plus, la capacité de fonctionnalité de liaison du mAb aux Fcγ récepteurs du système immunitaire humain a été effectuée afin de démontrer la fonctionnalité de cet anticorps produit chez une microalgue. Pour finir, une tentative d'humanisation des N-glycannes de ces microalgues a été effectuée en sur-exprimant une enzyme clé : la N-acétylglucosaminyltransférase GnT I.