Endocrinologie microbienne de la peau : influence des peptides endogènes sur la virulence de bactéries de la microflore cutanée
Auteur / Autrice : | Awa N'Diaye |
Direction : | Marc Feuilloley |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Communication bactérienne et stratégies anti-infectieuses (Evreux2022-....) |
Jury : | Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Marc Berjeaud, Djamel Drider |
Résumé
La peau est l'organe le plus grand du corps humain et constitue la première barrière de l'organisme. Il a pour rôle de protéger l'hôte contre les pathogènes et xénobiotiques dangereux. Certaines pathologies cutanées sont dues à un développement de ces germes, alors que d'autres sont liées à une dysbiose (déséquilibre des flores). Les flores transitoire et commensale peuvent causer des maladies nosocomiales et des infections opportunistes. Cependant, la plupart des pathologies cutanées sont multifactorielles, l'environnement et des facteurs génétiques peuvent contribuer à la virulence, voire à la pathogenèse bactérienne. En effet, 25 % du microbiote cutané est profondément enfoui dans la peau (gaine des poils, glandes sudoripares et sébacées) et exposé à une multitude de facteurs de l'hôte. On suspecte donc aujourd'hui l'implication des facteurs eucaryotes et du microbiote dans certaines pathologies. L'interaction bactéries-hôte est un élément central dans l'homeostasie cutanée et l'induction des maladies infectieuses. C'est pourquoi il est aujourd'hui nécessaire d'identifier et de caractériser les molécules qui régulent les interactions bactéries-hôte.