Auteur / Autrice : | Laura Julienne Ondoua Mbengono |
Direction : | Yolande Govindama, Jacques-Philippe Tsala Tsala |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie clinique et Psychopathologie |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Rouen en cotutelle avec Université de Yaoundé (1962-1993) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Psychologie et neurosciences de la cognition et de l'affectivité (2008-2016) |
autre partenaire : Normandie Université (2015-....) | |
Jury : | Rapporteurs / Rapporteuses : Natalia Ramos, Benoît Verdon, Pierre Chapillon, Olivier Douville |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente étude s’inscrit dans le cadre d’une recherche « transculturelle » sur le « vieillir » dans un contexte migratoire. Il s’agit d’une ébauche de réflexion sur la fonction de la culture, sur le processus migratoire (à travers les réaménagements identitaires qu’il induit), ainsi que sur le rapport du sujet à son vieillissement. En effet, si nous convenons avec Freud que notre propre mort nous est irreprésentable dans l’inconscient (1915) et que le fantasme d’immortalité s’inscrit dans notre descendance ; c’est donc à la culture que revient le soin de permettre au sujet de subjectiver sa propre mort, en se soumettant à sa condition de mortel (Govindama, 2000). Pour le sujet migrant, si dans la société d’accueil le déni de la mort s’observe, le pays d’origine, quand à lui, semble la célébrer en la lui rappelant en permanence à travers les nombreux rites de passage qui ponctuent les étapes de sa vie. (Van Gennep, 1909). Les migrants qui ont été étudiés dans ce travail, du fait de leur double appartenance culturelle, nous interpelle donc parce qu’ils doivent référer à un univers culturel et symbolique ; mais alors lequel ? Les résultats de cette étude nous ont permis de dégager l’articulation entre psychisme et culture qui est ici à l’œuvre dans le vieillissement à travers la gestion de l’angoisse de mort à la retraite en se référant à l’univers symbolique de la culture d’origine.