Une approche info-communicationnelle du changement organisationnel à l’université : autour des portefeuilles numériques de compétences
Auteur / Autrice : | Romain Trillard |
Direction : | Catherine Loneux, Jean-Luc Bouillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 15/12/2016 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Pôle de Recherche Francophonies, Interculturel, Communication, Sociolinguistique | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Galibert |
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Viallon, Elizabeth Gardère |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Durant cette thèse de doctorat, notre intérêt s’est porté sur les « Portefeuilles Numériques de Compétences » (PNC)et la façon dont ils incarnent la rationalisation des organisations universitaires, des politiques publiques et leurs apparents échecs. Nous avons pris appui pour cela sur une expérience d’ingénieur d’étude en charge du développement d’un de ces objets sociotechniques, puis sur une vingtaine d’entretiens avec des chargés de projets PNC, des vice-présidents d’universités, des personnels et des enseignants-chercheurs, plus un ensemble de documents. Ces données ont été regroupées dans le cadre d’une Approche Communicationnelle des Organisations (ACO), une méthode qui nous a amenée à travailler sur la dimension symbolique des évolutions, puis sur les reconfigurations organisationnelles des universités et enfin sur les transformations supposées des pratiques par la mise en usage de technologies comme les« portefeuilles numériques de compétences ». Nous avons ensuite analysé ces données dans leurs rapports auxformes universitaires. Ce travail nous a alors permis de pouvoir « situer les communications traversant notre corpus ». Les résultats montrent qu’il existe de vives tensions symboliques, que les conditions du travail se transforment et se dégradent, deux évolutions qui limitent fortement l’usage des « portefeuilles numériques de compétences ».