Alix Cléo Roubaud, photographe et écrivain : l'élaboration de l'oeuvre
Auteur / Autrice : | Hélène Giannecchini |
Direction : | Jean-Pierre Montier, Vincent Lavoie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française |
Date : | Soutenance le 07/10/2016 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) | |
Laboratoire : CELAM - Laboratoire de littérature générale et comparée. UHB | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Collomb |
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Conort, Michel Poivert | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jacinto Lageira, Véronique Montémont |
Résumé
Alix Cléo Roubaud (1952-1983) était une photographe et écrivain d’origine canadienne. D’abord connue comme l’épouse du poète et mathématicien Jacques Roubaud, ou l’amie du réalisateur Jean Eustache, Alix Cléo Roubaud a longtempsété découverte par d’autres oeuvres que la sienne. Jusqu’en 2009, seul son Journal publié aux éditions du Seuil en 1984, permettait de découvrir ses textes et ses images. Cet ouvrage qui a permis à l’oeuvre de ne pas sombrer dans l’oubli aégalement, en l’assimilant entièrement au registre de l’intime, durablement influé sur sa réception.Cette thèse, fondée sur un corpus essentiellement inédit de plus de six cents photographies, de centaines de lettres et de textes théoriques de l’artiste, propose une nouvelle lecture de l’oeuvre. Faisant fond sur la dimension inachevée de saproduction, ce travail de recherche s’attache à l’étude de l’élaboration des textes comme des photographies, mettant au coeur de son propos les notions d’intention et de production qui découvrent le faire de l’oeuvre plutôt que l’oeuvre fait.Dans une perspective photolittéraire, cette thèse propose une analyse des différentes écritures de soi développées par l’artiste, de la dimension photographique de son oeuvre, à savoir la production de photographies et la construction d’une théorie originale de l’image et, enfin, des différents moments de la réception de l’oeuvre qui ont contribué à sa compréhension, comme à sa qualification.