Thèse soutenue

Cartographie des formations végétales naturelles à l’échelle régionale par classification de séries temporelles d’images satellitaires

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Auteur / Autrice : Emmanuelle Cano
Direction : Laurence Hubert-MoyVéronique Chéret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 15/06/2016
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Laboratoire : Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique
Jury : Président / Présidente : Marc Robin
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Quenol, Michel Deshayes
Rapporteurs / Rapporteuses : Thomas Houet, Catherine Mering

Résumé

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La cartographie du couvert végétal est un outil essentiel au suivi et à la gestion et des milieux « naturels ». Des cartes caractérisant les essences forestières à l'échelle régionale sont nécessaires pour la gestion des milieux forestiers. Les séries temporelles d'images satellitaires optiques à moyenne résolution spatiale, peuvent permettre de satisfaire ce besoin. L'objectif de cette thèse est d'améliorer la classification supervisée d'une série temporelle afin de produire des cartes à l'échelle régionale détaillant la composition en essences de la végétation forestière. Nous avons d'abord évalué l'apport de la stratification du site d'étude pour améliorer les résultats de la classification d'une série temporelle d'images MODIS. Le recours à une stratification à partir d'une segmentation orientée objet améliore la classification supervisée, avec une augmentation de la valeur de Kappa et du taux de rejet des pixels à classer. Un seuil minimal et un seuil maximal de la surface de végétation à classer ont été identifiés, correspondant respectivement à un taux de rejet trop élevé et à une absence d'effet de la stratification. Nous avons ensuite évalué l'influence de l'organisation de la série temporelle d'images à moyenne résolution spatiale et du choix de l'algorithme de classification. Cette évaluation a été effectuée pour trois algorithmes (maximum de vraisemblance, Support Vector Machine, Random Forest) en faisant varier les caractéristiques de la série temporelle. On observe un effet de la temporalité et de la radiométrie sur la précision de la classification particulièrement significatif et la supériorité de l'algorithme Random Forest. Sur le plan thématique, des confusions subsistent et certains mélanges d'essences sont mal distingués. Nous avons alors cherché à évaluer l'apport du changement de résolution spatiale des images composant la série temporelle pour améliorer les résultats de classification. Les conclusions effectuées précédemment avec les données MODIS sont confortées, ce qui permet de conclure qu'elles sont indépendantes des données d'entrée et de leur résolution spatiale. Une amélioration significative est apportée par le changement de résolution spatiale, avec une augmentation de l'indice de Kappa de 0,60 à 0,72 obtenue grâce à la diminution de la proportion de pixels mixtes. Quelle que soit la résolution spatiale des images utilisées, les résultats obtenus montrent que la définition d'une procédure optimale améliore sensiblement les résultats de la classification.