La céramique achrome de l'Incoronata : concepts, terminologies, typologies d'une production indigène de l'Âge du Fer
Auteur / Autrice : | François Meadeb |
Direction : | Mario Denti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 21/01/2016 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Gailledrat |
Rapporteur / Rapporteuse : Arianna Esposito, Jean-Sébastien Gros |
Mots clés
Résumé
Cette thèse doctorale constitue une enquête éminemment céramologique, prenant pour cadre historique le phénomène de la « protocolonisation » grecque en Italie méridionale, et plus particulièrement dans une région du littoral ionien. Elle prend en considération la céramique auparavant considérée et dite « commune », classe de matériel aux contours incertains et à la définition particulièrement fluctuante. En effet, contrairement à la production fine indigène décorée ou à celle produite localement par des migrants Grecs, dont les formes et les motifs décoratifs sont nettement identifiables, la céramique commune, qu’elle soit de production hellénique ou indigène, apparaît comme une classe relativement peu étudiée et fonctionnellement hétéroclite.Il s’agit ici d’étudier et d’approfondir les perspectives théoriques, conceptuelles et anthropologiques, autour de cette céramique caractérisée notamment par des critères techniques et esthétiques, à savoir une facture de moyenne voire de mauvaise qualité, des formes relativement simples et achromes, et une polyvalence théorique à définir ; et d’autre part de proposer un catalogue typochronologique et contextualisé du matériel en céramique fine achrome de l’Incoronata, excluant de facto la céramique a impasto et es très grands conteneurs.Il conviendra évidemment de multiplier les confrontations en s’intéressant d’une part, à tous les types de contextes, grecs, indigènes ou mixtes, fouillés dans le Métapontin et la Siritide, mais également en élargissant le cadre géographique de l’enquête à toute l’Italie méridionale, voire au-delà