La liberté de choix des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques.
Auteur / Autrice : | Cyril Hazif-Thomas |
Direction : | Marie-Laure Moquet-Anger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 13/09/2016 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme, des organisations et de la société (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Institut du droit public et de la science politique (Rennes) - Institut du droit public et de la science politique | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Nys, Gérard Mémeteau |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cécile Castaing, Diane Roman |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le soin est indissociable de la relation de confiance et de la mobilisation de la capacité du patient à exprimer librement ses décisions, aptitude centrale dans la relation de soins. Si les objectifs d’accès aux soins et de protection des droits du patient sont clairement posés, la question de la liberté de choix du malade mental reste sujette à caution. En France, les textes législatifs ne spécifient pas de claire délimitation de l’incapacité à consentir aux soins et il revient au médecin d’en authentifier le bien fondé. Le consentement, valorisé par notre moderne démocratie sanitaire, est contesté par le besoin de sécurité mentale mais conforté par la recherche d’alliance thérapeutique. La permanence d’une telle situation conflictuelle rend compte d’un affrontement entre la défense des droits de l’homme, ici et maintenant, et l’affirmation du « libre choix » de la société.