Thèse soutenue

Les déterminants psychobiologiques des activités physiques à risque

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Auteur / Autrice : Imen Zaghouani
Direction : Christine Roland-Lévy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale
Date : Soutenance le 15/12/2016
Etablissement(s) : Reims en cotutelle avec Faculté des sciences de Bizerte (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : (C2S) - Laboratoire de psychologie Cognition Santé Socialisation
Jury : Président / Présidente : Elisabeth Rosnet
Examinateurs / Examinatrices : Christine Roland-Lévy, Nizar Souissi, Frédéric Deschamps, Mohamed Jarraya, Riadh Dahmen
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Denoux, Bruno Quintard

Résumé

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Notre recherche consiste à identifier les déterminants psychobiologiques et émotionnels des activités physiques à risque : rallye, lifestyle sport, équitation et cirque (N= 507). Nous avons comparé le tempérament et le caractère de jeunes cavaliers et golfeurs en Tunisie et en France. Ensuite, nous avons comparé la dominance télique en fonction de différents sports. Nous avons aussi testé les variations des états émotionnels, la dimension névrosisme et les variables fuite et alexithymie en lien avec l’imprudence et la prise de risque. Enfin, nous avons identifié le profil de personnalité, et plus précisément la dominance télique et la recherche de sensations ainsi que le stress perçu, de circassiens. Nous avons suivi l’évolution du taux du cortisol pendant l’entrainement et le spectacle. Les résultats montrent que les cavaliers et les golfeurs ont un score élevé sur les dimensions persistance et évitement du danger. Les sports mécaniques seraient plus risqués que les lifestyle sports. Le rallye permettrait à ses adeptes de diminuer leurs affects négatifs. Le névrosisme et l’alexithymie contribuent à l’adoption de comportements imprudents et de prise de risque. Les circassiens étudiés sont tous paratéliques, chercheurs de sensations, et perçoivent peu le stress ; leur niveau de cortisol est plus élevé le jour du spectacle que lors de l’entrainement. Ainsi, nous avons pu identifier les différences individuelles qui favoriseraient l’engagement dans certaines activités physiques à risque, tout en relevant le rôle des variables motivationnelles, émotionnelles, biologiques, ainsi que les facteurs de personnalité dans la compréhension d’un tel engagement.