Thèse soutenue

La protection du renseignement britannique, américain et allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Auteur / Autrice : Mona Parra
Direction : Thomas Nicklas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures anglaises
Date : Soutenance le 09/12/2016
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : (CIRLEP) Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Langues Et la Pensée
Jury : Président / Présidente : Gildas Le Voguer
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Nicklas, Richard Davis, Sébastien-Yves Laurent, Catherine Heyrendt
Rapporteurs / Rapporteuses : Trevor Harris

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse est consacrée à l’étude de la protection des sources de renseignement britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, en enrichissant cette analyse grâce à des éléments de comparaison avec les pratiques privilégiées aux États-Unis et en Allemagne. Dans ces trois pays, des approches très différentes sont adoptées afin de s’assurer de la durabilité des sources et de pouvoir continuer à exploiter ces données précieuses, témoignant d’appréhensions variées de l’impératif de préserver ces sources et de politiques diverses à l’égard du choix complexe entre utilisation d’un renseignement et préservation de son origine, entre exploitation à court terme et bienfaits sur une échéance plus longue dans un contexte de guerre. En s’appuyant sur de nombreux documents d’archives civils et militaires des trois pays, cette étude présente leurs attitudes divergentes et permet de faire la lumière sur les véritables performances des services de renseignement des trois pays. Il est nécessaire de s’interroger sur le bien-fondé de la réputation de secret qui semble caractériser les agences britanniques, par opposition à leurs homologues américains, et sur le véritable succès des services allemands dans un pays marqué par de profondes divisions.Cette recherche détaille la coopération équivoque entre le Royaume-Uni et les États-Unis, qui a posé quelques-uns des premiers jalons de la « special relationship », la « relation spéciale » entre les deux pays, toute d’ambiguïté. Cette association est le théâtre de l’inversion du rapport de forces des deux puissances dans ce domaine comme dans bien d’autres. De plus, l’analyse des échanges des agences britanniques avec leurs homologues français et soviétiques permet d’adopter une nouvelle perspective dans l’étude de leurs relations internationales et de ces alliances complexes aux contours fluctuants.