Flux de capitaux étrangers, institutions et croissance soutenable dans les pays en développement
Auteur / Autrice : | Mohamed Trabelsi |
Direction : | Mondher Cherif |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 16/12/2016 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (REGARDs) - Economie-Gestion, Agro-ressources, Développement durable, Santé |
Jury : | Président / Présidente : Martino Nieddu |
Examinateurs / Examinatrices : Mondher Cherif, Christian Dreger | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sandrine Lardic |
Résumé
Cette thèse est un ensemble de quatre essais indépendants sur la réforme du compte capital dans les pays en développement. Le premier essai analyse théoriquement les effets de la libéralisation du compte capital sur la croissance à long terme en présence de corruption dans le secteur public. Le résultat principal est que la corruption réduit la croissance, en présence d’ouverture financière, à cause de son effet négatif sur l'épargne étrangère. Le deuxième essai examine le lien entre le développement financier et la libéralisation des flux de capitaux pour un échantillon de 90 pays développés et en développement durant la période 1980-2009. Les résultats mettent en évidence le rôle des institutions et l'importance du secteur privé comme conditions pré-requises pour un effet positif de la réforme du compte capital sur le secteur financier. Le troisième essai s’intéresse à la causalité entre la libéralisation des flux de capitaux et la croissance, en utilisant l'approche de Toda et Yamamoto, pour un échantillon de six pays émergents durant la période 1975-2011. Les résultats indiquent une causalité directe allant de la libéralisation du compte capital à la croissance, surtout dans les pays qui ont mis en œuvre des réformes macroéconomiques profondes. Le dernier essai étudie les effets de la libéralisation financière externe sur les variables macroéconomiques en Turquie au cours de la période 1989-2009, en utilisant des données trimestrielles et un modèle VAR. Les résultats indiquent que les flux de capitaux ont des effets variables sur l'économie turque avant et après la crise de 2001, avec surtout des effets positifs sur l’environnement macroéconomique après la crise.