Thèse soutenue

Caractérisation des hétérogénéités sédimentaires d’une plaine alluviale : Exemple de l’évolution de la Seine supérieure depuis le dernier maximum glaciaire

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Auteur / Autrice : Benoit Deleplancque
Direction : Isabelle CojanPierre Weill
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences et géoingénierie
Date : Soutenance le 22/11/2016
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....)
Laboratoire : Centre de géosciences (Fontainebleau, Seine et Marne)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Rodrigues
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Cojan, Pierre Weill, Pierre Antoine, Anne Jost, Mathilde Lerminiaux, Hélène Beucher
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Garcia, Laurent Lespez

Résumé

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Dans le cadre de la gestion de la ressource en eau, la connaissance des hétérogénéités des nappes alluviales représente un enjeu primordial. Ce travail de thèse, qui s’inscrit dans le programme du PIREN-Seine, s’est intéressé à la plaine alluviale de la Bassée, à l’amont de Paris, la plus large plaine alluviale de la Seine.Cette plaine alluviale joue le rôle d’une zone tampon contrôlant les flux entre le réseau de surface et un aquifère régional. Connaître les hétérogénéités sédimentaires est primordial pour la compréhension des écoulements et fait l’objet de ce travail.L’architecture à l’échelle kilométrique des dépôts alluviaux et la chronologie des nappes associées est établie. La géométrie du contact nappe-substrat, une vallée incisée, est estimée par krigeage. Une restitution paléo-hydrologique s’appuie sur les paléo-tracés préservés en surface des nappes alluviales. L’architecture fine des dépôts est restituée à partir de données de sondages converties en propriétés pétrophysiques et d’imagerie géoradar.La plaine de la Bassée correspond à deux terrasses étagées (Saalien terminal et Weichsélien) dans lesquelles sont emboîtées deux autres terrasses (Tardiglaciaire et Holocène).L’estimation de la géométrie du contact alluvions-substrat suggère la présence d’une rupture de pente liée à une érosion régressive durant le Weichsélien. Les faciès des différentes nappes sont assez semblables et dominés par des dépôts de forte perméabilité (sables et graviers). De faibles valeurs de perméabilités sont associées aux faciès de colmatage de chenaux et dépôts en masse.Les résultats obtenus sur la plaine de la Bassée méritent d’être confrontés et validés sur des affluents de la Seine (Marne, Yonne, Oise…) afin de proposer un modèle cohérent à l’échelle du bassin.