Création de surfaces poreuses sur des aciers inoxydables par réduction d’oxydes sous H2 à haute température
Auteur / Autrice : | Valentin Badin |
Direction : | Évelyne Darque-Ceretti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et génie des matériaux |
Date : | Soutenance le 14/03/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) |
Laboratoire : Centre de mise en forme des matériaux (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) | |
Jury : | Président / Présidente : Pedro Dolabella Portella |
Examinateurs / Examinatrices : Évelyne Darque-Ceretti, Yves Wouters, Pierre Forêt | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabrice Patisson, Yves Wouters |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un procédé de création de surfaces poreuses sur deux aciers inoxydables respectivement austénitique et ferritique a été étudié. Ce procédé est en deux étapes. Une couche d’oxyde, dont l’épaisseur et la composition sont contrôlées, est d’abord générée par de la vapeur d’eau à 1100 °C. Puis cette couche est ensuite réduite par du dihydrogène à haute température. Ces travaux ont pour objectifs de mieux comprendre les mécanismes de formation des pores ainsi que l’influence des divers paramètres de réaction, tant pour l’oxydation que pour la réduction.Une caractérisation complète des couches d’oxydes a été d’abord réalisée. Le principal paramètre influent est la structure de l’alliage, austénitique ou ferritique. Par la suite, les surfaces poreuses ont été étudiées afin d’établir, étape par étape, les mécanismes mis en jeu.Il a été établi que la non-stœchiométrie des oxydes de fer préalablement formés sur l’acier austénitique est à l’origine de la formation des pores sur la surface de cet acier.Un nouveau type de porosité a pu être obtenu par la formation préalable de couches d’oxydes riches en chrome formées sur l’acier ferritique. Les morphologies ainsi que les mécanismes sont ici totalement différents. Un processus de formation des pores spécifique a été proposé.