Modélisation et simulation numérique robuste de l’endommagement ductile
Auteur / Autrice : | Yi Zhang |
Direction : | Jacques Besson, Éric Lorentz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et génie des matériaux |
Date : | Soutenance le 26/01/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) |
Laboratoire : ENSMP MAT. Centre des matériaux (Evry, Essonne) | |
Jury : | Président / Présidente : Ahmed Benallal |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Besson, Éric Lorentz, Nicolas Moës, Sylvain Drapier, Ron Peerlings | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Moës, Sylvain Drapier |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objectif de développer une modélisation robuste pour l’endommagement ductile. En raison de l’adoucissement et du niveau de déformation élevé, les principales difficultés pratiques dans la simulation de l’endommagement ductile sont la dépendance au maillage et le verrouillage volumique. Dans ce travail, on choisit tout d’abord le cadre de grandes déformations en se basant sur un formalisme logarithmique. Puis, partant de la loi de Gurson-Tvergaard-Needleman transcrite en grandes déformations, on adopte une formulation non locale à gradient d’une variable interne qui permet de contrôler la localisation du dommage et traiter ainsi la dépendance au maillage. Ensuite, le modèle non local est couplé avec des éléments finis mixtes pour limiter le verrouillage volumique relatif à l’incompressibilité plastique. On aboutit ainsi à la construction d’un cadre de modélisation de l’endommagement ductile, indépendant du maillage et exonéré du verrouillage volumique. Les propriétés mathématiques et la performance numérique du modèle sont étudiées avec attention. Enfin, après une identification des paramètres sur un acier nucléaire, on réalise des simulations sur des éprouvettes (AE, CT, SENT) et sur une tuyauterie de réelle dimension afin de les confronter à des résultats d’essais.