Les relations affinitaires au travail : caractérisation, développement et conséquences
| Auteur / Autrice : | Laura D'hont |
| Direction : | Stéphanie Dameron |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de gestion |
| Date : | Soutenance le 18/05/2016 |
| Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
| Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) |
| Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
| Jury : | Président / Présidente : Jean-François Chanlat |
| Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Chanlat, Véronique Chanut, Maurice Thévenet, Pierre-Yves Gomez, Christopher Grey | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Chanut, Maurice Thévenet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de cette thèse est d’éclairer un phénomène invisible mais prégnant dans les organisations : les relations affinitaires au travail. Articulant les approches en psychosociologie et en philosophie avec une littérature plus récente propre aux sciences de gestion portant sur les réseaux et les workplace friendships, la thèse permet de mieux comprendre les relations affinitaires dans leur caractérisation, leur développement et leurs conséquences en contexte de travail. Basée sur deux niveaux d’analyse, individuel et groupal, la méthodologie se déploie autour de récits de vie et de quatre études de cas d’équipes de travail aux caractéristiques organisationnelles contrastées. Quatre types de relations affinitaires au travail sont ainsi identifiés : les « amis », les « collègues amis », les « amitiés stratégiques » et les « collègues ennemis ». Leur formation est non seulement influencée par des facteurs individuels et inter individuels, mais aussi par la structure et la culture organisationnelles. Leurs conséquences contrastées portent sur le bien-être et la motivation au travail, les relations de collaboration et le fonctionnement des équipes. Cette thèse montre que les relations affinitaires s’avèrent structurantes pour le fonctionnement d’une organisation à fort potentiel de collaboration.