Thèse soutenue

La politique extérieure du roi Charles V de Valois : instrument d'édification de l'État monarchique (1364-1380)

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Auteur / Autrice : Guillaume Yatté
Direction : Stéphane BoissellierSimon-Pierre EkanzaLaurent Hablot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire médiévale
Date : Soutenance le 04/05/2016
Etablissement(s) : Poitiers en cotutelle avec Université Félix Houphouët Boigny
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Poitiers ; 1953-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Jury : Président / Présidente : Jacques Paviot
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Boissellier, Simon-Pierre Ekanza, Laurent Hablot
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Moeglin, Xavier Hélary

Résumé

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Au XIVe siècle, les défaites militaires des deux premiers rois de la dynastie Valois, à savoir Philippe VI et Jean II ont contribué pour une large part à la dégradation de l'image de la royauté française. L'État monarchique est aussi affaibli par des agressions extérieures et des rivalités intestines. En 1360, le traité de Brétigny-Calais marque un tournant décisif dans les relations franco-anglaises. Il impose à la France de céder en toute souveraineté à l'Angleterre un vaste ensemble territorial qui constitue en 1362 la principauté d'Aquitaine. Quand il accède au trône le 19 mai 1364, le plus grand défi de Charles V Valois se décline en deux objectifs : d'une part, restaurer l'autorité de la Couronne, d'autre part, reconquérir les terres perdues en 1360. Cette ambition politique et militaire passe en partie par la mise en oeuvre d'alliances politiques, maritimes et militaires, ainsi que l'établissement de réseaux d'amitié en France et en Occident. Le règne de Charles V a démontré l'importance des ouvertures extérieures et le poids des alliances dans la construction de l'État monarchique et souverain.