Thèse soutenue

Le plat-pays de Poitiers à la fin de l'Ancien Régime. Paysage et organisation d'un territoire.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : François Chancerel
Direction : Jacques Péret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne
Date : Soutenance le 05/12/2016
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (Poitiers ; 2008-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Jury : Président / Présidente : Philippe Jarnoux
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Péret, Fabrice Vigier, Thierry Sauzeau
Rapporteurs / Rapporteuses : Annie Antoine, Michel Figeac

Résumé

FR  |  
EN

Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des villes françaises ont assis leur emprise sur une bande de territoire rural afin de subvenir à leurs besoins. Celle de Poitiers n'échappe pas à la règle. La modeste capitale provinciale influence grandement le paysage qui commence à s'établir sitôt sorti les portes de ses murailles à la fin de l'Ancien Régime. C'est elle qui contribue à unifier la proche campagne en un petit pays occupé pour l'essentiel à satisfaire son approvisionnement. Sans cette présence, ce territoire d'un peu plus de 1 500 km² présente une physionomie d'une grande diversité. Les sols, la géographie, les structures agraires diffèrent en l'espace de seulement quelques kilomètres (succession de cours d'eau, plateaux calcaires, marais et vallons). L'adaptation à ces réalités a permis de compartimenter les cultures en plusieurs zones : pour les principales, viticoles, céréalières, forestières, maraîchères et les prairies. C'est toute l'organisation d'un territoire qui est en jeu ici, pilotée par des citadins passés maîtres dans l'investissement foncier. Exploitations agricoles, chemins et routes constituent autant d'éléments qui relient la ville et la campagne. À cette fonction nourricière s'ajoute celle d'un environnement « récréatif », lieu de délassement pour les plus aisés. Ces différentes formes d'exploitations combinées aux aléas naturels n'en font pas moins peser une tension sur ce milieu rural, laquelle nécessite une surveillance quotidienne de la part d'un État moderne en plein essor.