Évaluation de l'impact économique de court terme et de moyen terme des chantiers de grandes infrastructures de transport : le cas de la LGV SEA Tours-Bordeaux
Auteur / Autrice : | Etienne Fouqueray |
Direction : | Olivier Bouba-Olga |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'économie de Poitiers (1996-....) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences économiques (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Bonnafous |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Bouba-Olga, Pascal Bérion, Élodie Manceau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alain Bonnafous, Marie Delaplace, Guy Joignaux |
Mots clés
Résumé
De plus en plus mises à contribution pour financer les nouvelles infrastructures ferroviaires à grande vitesse, les collectivités locales françaises attendent des effets immédiats de leur investissement sous la forme de retombées économiques de la construction pour les territoires qu'elles administrent. Dans cette thèse, nous proposons une démarche empirique d'évaluation des retombées économiques locales de court terme et de moyen terme des grands chantiers d'infrastructures de transport à partir du cas de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA).A partir de données originales et de la théorie de la croissance régionale, nous modélisons l'impact économique de court terme de la construction de la ligne sur les régions Aquitaine, Centre et Poitou-Charentes. Nous complétons cette approche court-termiste en étudiant le devenir des ex-personnels locaux du constructeur et la trajectoire des sous-traitants et fournisseurs locaux.Nous montrons qu'en période de fort taux de chômage et de faible activité des entreprises, les grands chantiers d'infrastructure de transport ont un impact économique essentiellement court-termiste. Les individus ont alors une forte probabilité de se retrouver à nouveau au chômage après leur mission, quand bien même des politiques d'accompagnement sont mises en oeuvre. Pour les entreprises locales, la fin du chantier marque le retour à un niveau d'activité conforme à la dynamique nationale, soit en-deçà bien souvent de leurs capacités productives.