Thèse soutenue

Currency Board et mouvements de capitaux dans une petite économie ouverte : modélisation en Equilibre Général Calculable appliquée à Djibouti

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Auteur / Autrice : Moustapha Aman
Direction : Philippe Adair
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 08/12/2016
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Equipe de Recherche sur l’Utilisation des Données Individuelles en lien avec la Théorie Economique (Créteil ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Nikolay Nenovsky
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Adair, Gérard Duchêne
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Ponsot, Jean-Louis Combes

Mots clés

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Résumé

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Le Currency Board est un régime de change dont la recherche de la stabilité et la crédibilité monétaire fonde la régulation non pas sur une action discrétionnaire de la Banque Centrale mais sur un mécanisme d’ajustement supposé être automatique : la dynamique de l’offre monétaire suit la dynamique des réserves en devises étrangères. Cette thèse s’intéresse à l’expérience djiboutienne pour étudier le fonctionnement d’un Currency Board. La République de Djibouti possède l’unique Currency Board existant sur le continent Africain depuis 1949. Sa longévité dans un contexte de libre circulation des capitaux offre une expérience unique et extrêmement riche d’enseignements. La résilience du secteur bancaire intégralement détenu par l’étranger, les facteurs institutionnels et géopolitiques et les pratiques monétaires informelles (hawala) expliquent cette longévité. Par exemple, sans les transferts hawalas, il n’existe pas une relation univoque à long terme entre la balance des paiements et la base monétaire. L’interaction du secteur formel et informel permet d’obtenir un équilibre macro-monétaire.Une étude statique de l’ajustement d’un modèle d’équilibre général calculable financier (MEGC) comprenant le secteur informel montre que les entrées supplémentaires en devises peuvent être à l’origine d’une accumulation illimitée de réserves en devises étrangères et conduisent à une modification de l’équilibre entre le secteur marchand et non marchand.